La pêche professionnelle dans l'estuaire de l'Adour A la lecture de ce tableau officiel communiqué par le CO.GE.PO.MI, il est simple de se rendre compte de ce qui se passe dans le sujet brûlant de la pêche professionnelle dans l'estuaire de l'Adour. Actuellement, on peut se poser des questions quand à la véracité de ces données. Sachant que les pêcheurs professionnels se contrôlent eux-mêmes, il nous est permis d'émettre certains doutes. Ce problème de la pêche aux filets dérivants est une véritable comédie. Nous allons porter à votre connaissance le rapport de l'Association Saumon des Gaves qu'il est possible de lire en page 3 de leur bulletin de liaison daté de décembre 2002. Cette publication est faite avec l'autorisation de Monsieur Jacques Louvigné qui est l'actuel très actif président de cette association, et il n'est pas vain de rappeler que nos objectifs sont les mêmes et nos luttes parallèles. Quelques informations sur la pêche professionnelle. Cinq réflexions au vu du bilan publié par IFREMER (Dont le tableau ci-dessus) et l'Institution Adour (Récapitulatif de la pêche des marins-pêcheurs dans l'estuaire de l'Adour de 1987 à 2000, répartition d'espèce par espèce des captures en tonnes et des chiffres d'affaires).
Malgré la relève des filets de 12 semaines en 99/2000 contre 4 semaines en 97/98, 25 tonnes de poissons de plus ont été pêchés dont 3,5 tonnes de grands salmonidés (saumons 2,5tonnes et 1 tonne pour la truite de mer). Comme quoi il es possible d'avoir le beurre, l'argent du beurre et aussi la fille de la crémière!... 3. Sur le plan de cinq ans, les opérations menées pour les poissons migrateurs du bassin de l'Adour ont coûté 83 000 000 F soit 126 532 268,43 €. Sur cette même période, le chiffre d'affaire constitué par les ventes de saumon de l'Adour s'élève à 2 000 000 f soit 304 898,03 €, à savoir 2,4% de la somme dépensée !... 4. Sur ces mêmes cinq dernières années, les salmonidés ne représentent que 7% du CA des pêcheurs professionnels. (Ils vivent surtout de la civelle, 80% du CA en 2000). Leur accorder une subvention pour non-pêche à hauteur de 7% coûterait infiniment moins cher que tous les artifices )plus ou moins judicieux déployés pour tenter de compenser leur prédation. 5. Si les filets maillants étaient tout simplement interdits, les marins réaliseraient encore 85% de leur chiffre d'affaire. 12 à 15 000 aloses de plus rejoindraient les rivières, un nombre important de truites de mer et aussi entre 800 et 1000 saumons (suivant les données officielles!). Rappelons que le quota actuel pour les prises réalisées par les pêcheurs sportif sont de 180 pour le bassin de Gave d'Oloron et 20 pour celui de la Nive. L'Association Saumon des Gaves a adressé une lettre au Préfet en date du 18 novembre 2002. Elle reflète bien les craintes et dénonce les inégalités dont est victime la pêche sportive du saumon sur les Gaves, rivières très proches de la Nive. Cette affaire se traite ces jours. Nous vous tiendrons informés Lettre ouverte au Préfet de Région (Cliquez sur le titre pour lire la lettre) Les pêcheurs professionnels s'investissent. Un article passionnant.....où vous apprendrez ce que permet de découvrir la technologie moderne.....qui ne diffère en rien à ce que savaient nos anciens depuis la nuit des temps! On finirait par croire que les pêcheurs amateurs sont des vilains "bozos". La lecture de cet article vous permettra de vous faire une idée... http://perso.club-internet.fr/arocena/saumon.htm L'arrêté préfectoral sur la pêche en estuaire pour 2003/2004 Voici le nouvel arrêté pour la pêche professionnelle en estuaire. A vous de juger. Ouvrez "Recueil des actes administratifs" le N° 4 du 12 février 2004 à la rubrique "PÊCHE". |